Le projet CARUSO a tenu sa réunion de lancement les 10 et 11 avril à la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Saragosse. Le projet est coordonné par l’Université de Saragosse par l’intermédiaire de l’Institut agroalimentaire d’Aragon (IA2).
Le projet CARUSO rassemble sept entités espagnoles et françaises pour créer un réseau de collaboration et de transfert qui réunit des universités prestigieuses (Unizar et UPPA), des centres de recherche de premier plan (CITA), des entreprises cosmétiques innovantes (Karicia) et plusieurs stations thermales (Argeles-Gazost Spa, Baréges Spa, Bagnères de Bigorre Spa).
L’un des objectifs de CARUSO est de transférer les connaissances générées par la recherche sur la revalorisation des ressources naturelles, telles que les eaux thermales et les plantes aromatiques et médicinales, aux entreprises locales, afin qu’elles puissent développer des produits dermo-cosmétiques plus innovants et durables qui stimulent la dynamisation du territoire. L’objectif final est de provoquer un changement significatif dans le territoire de POCTEFA, car la possibilité d’offrir des produits plus innovants et durables favorise la durabilité économique et sociale et promeut la compétitivité des entreprises locales.
Des résultats très significatifs sont attendus : des dermocosmétiques écologiques, durables et scientifiquement testés seront générés à partir des ressources naturelles du territoire de POCTEFA, telles que les eaux thermales et les plantes aromatiques. Pour ce faire, des technologies de pointe telles que la métabolomique, la métagénomique et d’autres analyses basées sur l’intelligence artificielle seront appliquées pour aider à caractériser ces eaux thermales et leurs effets sur la peau. L’objectif final est que ces prototypes dermocosmétiques soient de haute qualité, différenciant le territoire et bénéfiques pour le microbiote de la peau. Le travail servira également à créer un catalogue de ressources naturelles pertinentes dans le territoire de POCTEFA qui sera utilisé pour développer de nouveaux produits et services, dont l’impact socio-économique sur des secteurs tels que la santé et le tourisme durable sera également évalué.